La basse-cour de la poule pondeuse

Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants

Les chaussons en cuir souple 28 mars 2008

robeez Jeunes et futurs parents, si vous avez réussi à échapper à la vague montante des chaussons en cuir souple, voici une occasion de vous rattraper. Euh c’est quoi ces chaussons ? Ce sont donc d’adorables petits chaussons en cuir, qui ont les avantages suivants :

  • Grâce à leurs maousses petits élastiques, ils ne tombent pas et sont très difficiles à enlever par les petits doigts. Pas besoin de vérifier toutes les 5 minutes qu’ils sont toujours là (surtout dans le porte-bébé), c’est sûr, ils y sont (et les chaussettes aussi).
  • Ils sont tellement souples et fins qu’ils ne gênent absolument pas le poussin qui n’a jamais cherché à s’en débarrasser.
  • Ils tiennent très bien et ne gênent pas pour le quatre pattes (voir points 1 et 2). Testé et approuvé par le poussin qui est une star du quatre pattes et du rampage en tout genre.
  • Ils sont anti-dérapants, ce qui est un énorme atout dès que le poussin commence à se mettre debout. Notre petit explorateur en porte même par-dessus son pyjama histoire de limiter les gamelles.
  • Comme ils sont très souples (voir point 2), ils permettent au poussin d’apprendre à marcher avec quasiment les sensations du pied nu et sans entraver le développement de son petit peton (non on n’a pas besoin de chaussures spéciales pour apprendre à marcher, le pied c’est ‘achement bien fait). Par contre ça lui évitera d’attraper une pneumonie sur le carrelage de la cuisine.
  • Ils passent à la machine (ou leur aspect lisse fait qu’en général un petit coup d’éponge et voilà).
  • Ils sont très très jolis, vu le choix vous trouverez forcément un modèle qui vous fera craquer.
  • Il y a (selon les marques) des sandalettes pour l’été et des bottines fourrées pour l’hiver, et selon les marques les tailles peuvent aller jusqu’à 3 ans voire plus.
  • Si le poussin marche et que la semelle devient trop lisse, un petit coup de papier de verre ou un passage en machine et le tour est joué.

Inconvénients :

  • Ils sont très très jolis, vu le choix vous trouverez forcément plein de modèles qui vous feront craquer. Et le prix n’est pas vraiment proportionnel à leur adorable petite taille.

J’ai découvert grâce à une amie qui a offert au poussin sa première paire de Robeez (la marque la plus connue -avec un exemple sur la photo- et je crois la première), depuis il ne les a quittés que certains jours d’été où il était pieds nus (j’en ai racheté d’autres quand même, ses pieds ont grandi…). Je suis une fan absolue et j’en fais un prosélytisme acharné (d’où ce billet). La nounou qui ne connaissait pas (et qui voit des gosses depuis un bout de temps) a aussi été séduite.

La question qui doit maintenant logiquement vous tarauder est : où se procurer ces petites merveilles. Internet est probablement votre meilleure option. Il y a ici un post qui récapitule des tas de marques et de sites marchands (plus forcément à jour malheureusement). C’est un peu comme les couches lavables, il y a 18 nouveaux sites qui apparaissent et 11 qui disparaissent chaque jour, sans compter les modèles qu’on retrouve sur différents sites à différents prix, bref c’est un peu la jungle (sauf qu’a priori pour les chaussons tous les modèles vont à tous les poussins). On commence même à en trouver dans des magasins plus tradis, comme ici. Ensuite c’est plus une question de goût et de priorité (veut-on du bio, du cousu main, du cuir de bufflone de l’Himalaya septentrional…). Personnellement, j’achète surtout les Shoes zoo sur ebay (merci a n g e l pour le tuyau) car la qualité est bonne et les prix défient toute concurrence.

Et dès que le poussin trotte, un petit article sur les chaussures pour aller dans le grand monde hostile du dehors.

 

Choisir une poussette (3) 19 mars 2008

Dernier volet de la (bientôt) mythique trilogie de la poussette : quelques conseils si vous choisissez un pack avec nacelle et coque pour sélectionner ces éléments, et quelques trucs sur les petits accessoires.

La nacelle : si vous souhaitez beaucoup vous en servir comme lit pour les premiers mois, choisissez-la confortable. N’hésitez pas à tâter les matelas les uns après les autres pour trouver le plus moelleux. Observez aussi la garniture intérieure en tissu : est-elle déhoussable (tout article pour bébé doit de toute façon être déhoussable et passer en machine, à moins qu’il ne soit entièrement plastifié) ? Le coton sera plus agréable pour le poussin, surtout l’été. Il peut être utile de pouvoir surélever la tête du matelas, si poussin est enrhumé et/ou sujet aux régurgitations. C’est encore mieux si ça peut être fait de l’extérieur. En général la nacelle est vendue avec une sorte de couverture zippée, indispensable. Vérifiez que le matelas fait 40×80 cm (ou moins) pour pouvoir mettre des draps standards. Si vous attendez un bébé d’été, préférez des couleurs claires qui chauffent moins. Et si vous voulez utiliser la nacelle dans la voiture, vérifiez que le kit auto est fourni. S’il est vendu séparément, asseyez-vous pour découvrir le prix du bidule et ce en quoi ça consiste (deux crochets en ferraille pour accrocher la nacelle aux ceintures et la grosse ceinture à scratch pour maintenir poussin).

La coque : différents systèmes de fixation existent, dont certains avec une base qu’on laisse dans la voiture. Pratique si vous utilisez toujours la même, moins sinon. De façon générale, les coques sont beaucoup plus simples à installer que les nacelles. Attention, dans les petites voitures 3 portes, il peut être très difficile de la faire passer à l’arrière, mais on peut la mettre à l’avant si on désactive l’air bag (euh pardon, le coussin gonflable de sécurité). Mieux vaut une coque 0+ homologuée jusqu’à 13 kg qu’une 0 qui durera moins longtemps. Pour information, d’après la sécurité routière belge (une fois), la coque est trop petite soit quand le poids limite est dépassé, soit quand la tête du poussin dépasse. La position dos à la route est la plus sûre, il vaut mieux la conserver le plus longtemps possible. Un coussin réducteur peut être utile dans les premiers mois, s’il est bien fichu (le nôtre avait plus tendance à tordre la nuque du poussin qu’à la soutenir). Normalement il y a aussi plusieurs positions pour mettre les ceintures, il faut choisir la plus proche des épaules du poussin. Pour l’utiliser comme poussette, vérifier qu’elle est fournie avec une capote. Il vaut mieux aussi que la coque soit déhoussable (une fuite de couche, lavable ou jetable, est si vite arrivée…).

Les draps de la nacelle : inutile de prendre la même marque, a priori les draps et alèses 40×80 (qu’on trouve en grande surface à petit prix) iront, même s’ils sont un peu grands.

L’habillage pluie : s’il est fourni, tant mieux, sinon vous trouverez un habillage universel pour environ 15€ (en magasin de puériculture ou en supermarché) qui va sur n’importe quoi avec une capote (pas de mauvais jeu de mot). Inutile donc d’acheter l’habillage pour la nacelle, puis celui pour la coque, etc (là je pense notamment à une certaine marque dont le symbole est un éléphant…).

La chancelière : c’est une sorte de petite couverture imperméable qui se fixe sur le hamac, utile pour garder bébé au chaud pendant l’hiver. Là encore, si elle est fournie, tant mieux, sinon on peut se débrouiller autrement. Il existe des chancelières génériques (par contre ce ne sera pas assorti), mais ça ne marchera pas sur la coque (la chancelière de la marque non plus, remarquez), et ça ne sera pas forcément assorti. Vous pouvez aussi acheter (ou bricoler) une couverture avec des petits liens qui permettent de l’attacher à la poussette ou à la coque (ou même aux barreaux du lit).

L’ombrelle : on peut vivre sans aussi. Là encore, vous pouvez en acheter une basique. Sur la nacelle, on peut accrocher un tissu (genre foulard) sur l’arceau de la capote qui bloquera très efficacement le soleil, pour un investissement et un encombrement minimaux. Certes le chérubin ne voit plus sa mômman ou son pôpa, mais à l’âge nacelle, en général au bout de 5 minutes ils pioncent, donc ils s’en fichent. Quand ils sont un poil plus grands (= ne tiennent plus dans la nacelle), on peut aussi dégainer les mini-lunettes de soleil (grand succès assuré auprès des badauds, si toutefois Junior consent à les garder).

Alors, votre choix est fait ? N’hésitez pas à aller dans les magasins pour étudier de près les modèles qui vous intéressent « en vrai », à demander l’avis de votre entourage (ceux qui ont des poussette). Par contre une fois votre décision arrêtée, n’hésitez pas à aller dans les magasins de déstockage ou sur le net, voire à l’étranger si vous le pouvez (Espagne et Italie notamment). Il y a des sites web italiens (ebaby) et espagnols (micaela) qui livrent en France pour environ 50€. Il y a aussi souvent des prix très intéressants sur les modèles de l’année précédente, qui diffèrent généralement uniquement par la couleur des tissus.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Choisir une poussette (2) 18 mars 2008

caddie Maintenant que vous avez déterminé s’il vous fallait juste châssis et hamac ou le pack total, passons au plus important : le choix du châssis (et hamac, je ne crois pas qu’on vende l’un sans l’autre).

D’abord, trois ou quatre (en fait six ou huit) roues ? Les trois roues sont idéales pour les terrains difficiles : forêt, campagne, sable, rien ne leur fait peur. Elles ont souvent de bonnes suspensions pour amortir les chocs. Par contre elles sont plus encombrantes (une fois pliées il faut en plus démonter les roues si on veut prendre moins de place) et moins maniables. Enfin qui dit roue pneumatique dit problèmes potentiels de crevaison, gonflage et autres joyeusetés. Les quatre roues sont plutôt destinées à la ville : rayon de braquage pour faire demi-tour dans une allée de supermarché et compactes pour passer entre les voitures mal garées. Une fois pliées ce sont les moins encombrantes. Mais inutile de l’emporter à la dune du Pilat.

Votre choix est fait ? Passons aux dimensions. Voici les endroits où votre poussette va devoir entrer, dépliée ou pliée selon les cas : le coffre de la voiture, si vous en avez une (pliée, sauf si vous êtes très joueur), votre ascenseur (dépliée de préférence), l’endroit où vous allez la ranger (chez vous ou dans un local, de préférence dépliée). En option : chez la nounou, chez l’autre famille si vous faites une garde partagée, à la crèche ou tout autre endroit où vous pourriez faire garder le poussin ; transports en commun (plutôt bus ou tram). Il est possible que vous n’ayiez pas tous ces éléments en main au moment du choix, mais si vous êtes en ville, mieux vaut le plus compact possible au cas où. Attention, si le hamac est en position, le châssis plié prend souvent plus de place que s’il est « nu ». Et puis pensez léger, tant qu’à faire. N’oubliez pas qu’il est quasiment impossible de prendre plus de 2-3 marches seul avec un landau (envisageable seulement quand le poussin marche et que vous avez une poussette légère).

Passons maintenant au guidon. S’il y a une grande différence de taille entre papa et maman, ça peut valoir le coup qu’il soit réglable en hauteur (ça peut aussi permettre de gagner les 2 cm pour rentrer dans l’ascenseur). Il faut en général choisir entre une barre (permet de conduire à une seule main) et deux poignées (permet d’accrocher des sacs plus facilement). Chicco a récemment sorti un modèle qui permet les deux options.

Et les roues ? Si elles sont gonflables, vérifiez qu’on peut les monter et démonter facilement. On peut aussi tester les suspensions en appuyant un peu sur le guidon. Si vous êtes amené à changer régulièrement de terrain (ex : semaine en ville, week-end à la campagne), vérifiez qu’elles soient réglables (les suspensions, pas les roues). Il y a généralement une option pour bloquer la direction des roues avant, utile en terrain accidenté. Cependant sur notre modèle (Carrera pro de Jané), les cahots font sauter le blocage. Donc ça ne sert à rien. Ahem. Par contre un frein « à pied » qui permette de bloquer la poussette est indispensable (mais généralement toujours présent).

Pliage, dépliage. Les opérations qu’on est le plus souvent amené à faire sont le pliage et le dépliage du châssis, et le cas échéant le clipsage/déclipsage de la nacelle ou de la coque. Vérifiez donc plusieurs fois dans le magasin que ça ne vous pose pas de problème. La fixation du hamac est souvent un peu plus compliquée, mais a priori c’est une opération qu’on ne fait que rarement.

Le hamac justement : Est-il déhoussable ? A-t-il une large capote protectrice ? Est-il inclinable et l’est-il facilement ? Peut-il être mis face à la route et face à vous, ou dans un seul sens ? Si vous prenez un pack, on met en général la coque et la nacelle face à soi. On ne passe que plus tard au hamac. Il est donc moins important de disposer des deux options. Si vous êtes amené à l’utiliser dès la naissance, vérifiez qu’il est bien matelassé et rembourré. Un harnais cinq points est généralement de mise (surtout si vous avez un petit gigoteur). Il n’est pas inutile de vérifier qu’il n’y a pas que le vendeur qui arrive à l’attacher et à le détacher facilement.

Les petites options. Il y a généralement un panier sous la poussette pour mettre tous le fatras qu’on trimballe avec le poussin. Plus il contient mieux c’est, mais ça va généralement de pair avec la compacité du châssis. Vérifiez qu’il est facilement accessible. Certains modèles proposent aussi une petite barre à l’arrière pour faire monter l’aîné. Il existe aussi des planches à roulette universelles (mais hors de prix) à fixer. Je n’ai pas testé, je ne peux pas vous dire.

Pour le troisième et dernier épisode : la nacelle, la coque et les petits accessoires.

(L’image est un petit clin d’œil à ce billet hilarant)

 

Choisir une poussette (1) 17 mars 2008

landau Le commun des mortels ne voit même pas qu’il pourrait y avoir un problème. Choisir une poussette ? Facile, pas de quoi se faire des cheveux blancs. Le couple de futurs parents, lui, découvre avec angoisse une dimension parallèle et un véritable trou noir pour son CODEVI Livret de développement durable. Le choix disponible est ahurissant. Les prix atteignent ceux d’une petite mobylette. Les options possibles paraissent tout autant indispensables qu’incompréhensibles. Voici quelques repères pour vous aider à survivre dans cette jungle hostile (en trois parties, c’est le feuilleton à suspense du printemps).

Aujourd’hui, la première étape : quel genre de poussette vous faut-il ? Ces dernières années ont vu l’apparition de packs « trio » : avec un châssis sur lequel on peut fixer une nacelle, une coque ou un hamac. Commençons par définir ces termes :

  • le châssis : c’est le cadre métallique avec les roues. C’est la partie la plus importante, puisqu’il est utilisé de la naissance à la marche. Par contre il ne peut être utilisé seul.
  • la nacelle : c’est une sorte de couffin qu’on peut fixer sur le châssis pour faire un landau ou dans la voiture pour faire un lit-auto. On peut aussi l’utiliser comme lit pour le bébé au début.
  • la coque : c’est un siège-auto qui peut donc être fixé sur le châssis ou dans une voiture. Il peut faire transat d’appoint (mauvais pour le dos si poussin y reste plus de 1h30-2h d’affilée)
  • le hamac : cet élément n’est pas utilisable seul. C’est grosso modo un tissu avec des armatures qu’on fixe sur le châssis pour obtenir une poussette « classique ». Il est généralement inclinable, et peut donc aussi servir de landau.

La première question est donc : avez-vous besoin de tout cela ? Si vous n’avez pas de voiture, vous n’avez peut-être pas besoin d’investir des mille et des cents dans la sécurité auto. Cependant il est fort probable que le poussin fasse un tour en voiture un jour ou l’autre, et là le siège auto n’est pas négociable. Sachez cependant qu’on peut en louer auprès notamment des loueurs de voiture. Faites attention aux occasions, car un siège qui a déjà subi un choc n’est plus sûr. Vous pouvez aussi faire le tour des popotes et voir si des amis/familles pourraient vous prêter la nacelle et/ou la coque. A vous d’acheter un châssis compatible. Vous pouvez aussi acheter une poussette dont le hamac fasse landau, comme la Pramette, et un siège auto premier prix en grande surface. Et si vous pensez utiliser la poussette/landau peu souvent (par exemple si vous préférez le porte-bébé), vous pouvez très bien prendre une poussette canne légère dont le dossier s’incline complètement, style Maclaren Techno XLR, quitte à rajouter une couverture ou autre pour que poussin soit bien confortable.

La nacelle est surtout utile comme couffin. Il faut savoir que dans certains pays occidentaux (comme le Canada) elle n’est pas homologuée en voiture. Si vous avez déjà vu la façon dont le bébé y est attaché (une grosse ceinture à scratch autour du ventre et c’est tout), ça peut se comprendre. Et il faut deux ceintures trois points pour l’attacher (donc toute la banquette arrière si la ceinture du milieu est deux points), ainsi qu’un Bac +12 en poussettologie théorique et appliquée. Par contre c’est bien pratique pour faire dormir le poussin partout où vous allez. Mais ce rôle peut aussi être rempli par un couffin plus traditionnel, ou un couffin de voyage.

Donc si vous ne conduisez pas, réfléchissez à deux fois avant d’investir dans un tel pack. Par contre, les magasins proposent généralement des offres telles qu’il est souvent aussi intéressant (voire plus) de prendre la totale que de choisir entre nacelle et coque.

Au prochain épisode : tout, tout, tout vous saurez tout sur le châssis.

(photo : http://pagesperso-orange.fr/histoiredesenfants/victorian.html)

 

Give me a sign 12 mars 2008

Filed under: 12-24 mois,6-12 mois,Education,Tests — poulepondeuse @ 2:11
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(attention une référence culturelle musicale de haute volée s’est cachée dans le titre)

signe

Je crois que je ne vais pas tester pour vous : signer avec bébé. Mais reprenons depuis le début. Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, j’aime bien zoner sur le net et chercher toutes les nouvelles idées pour me dépatouiller avec mon poussin. Donc fatalement, j’ai fini par tomber sur cette idée : avant que l’enfant n’acquière le langage parlé, on peut lui apprendre des rudiments de langue des signes pour qu’il puisse communiquer plus facilement. Génial, me dis-je : enfin je vais savoir s’il veut encore de la purée, ou plutôt aller changer sa couche. Pour une fois en prime je convaincs le coq de participer à ma dernière lubie. Donc nous allons sur un joli site internet apprendre quelques signes de base (j’adore « papa ») et commençons à assortir nos phrases de gestes façon De Funès dans Rabbi Jacob. Jusqu’ici, tout va bien.

J’en parle avec enthousiasme à ma mère, elle trouve ça naze. Je relativise (entre autres parce qu’elle m’avait aussi dit que je pouvais rentrer de la maternité en voiture avec le poussin dans les bras si le coq ne conduisait pas trop vite). Mais le doute s’est insinué. Deux jours plus tard, je me rends dans un éminent laboratoire de psychologie de l’enfant afin de leur prêter le poussin comme cobaye. Oui, je suis comme ça moi, prête à tout pour la science. En plus on n’a rien eu en échange, même pas un café pour moi. Bref, je profite de ce que je suis avec des pros pour leur demander leur avis.

Eh bien, comme l’avait laissé entendre ma mère, leur opinion est formelle : ça ne servirait à rien. Gloups. La science est formelle : les enfants savent très bien faire comprendre leurs besoins basiques à leurs parents. Effectivement, j’ai réalisé qu’avec 90% de succès environ, le coq et moi savons s’il faut nourrir, changer (l’odeur… quoi que avec les lavables on sent beaucoup moins) ou coucher notre poussin. Et puis la période entre premiers signes et premiers mots serait assez courte, quelques mois au plus.

Du coup, naïfs et influençables comme on est, on a laissé tomber. Je laisse quand même les liens sur le sujet (voir la petite boîte « sites utiles » sur le côté), si il y en a que ça tente. Et je serais très intéressée par les témoignages de ceux/celles avec des enfants plus grands : vous avez essayé ? ou vous pensez que ça aurait pu vous servir ? Les commentaires sont ouverts.

(photo : http://www.forbaby.com.au/modules/babynews/article.php?id=4)

 

Bonne conscience 6 février 2008

Filed under: 0-3 mois,12-24 mois,6-12 mois,Ecologie — poulepondeuse @ 11:41
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Couches

A vous tou(te)s qui avez la flemme de passer aux couches lavables et de sillonner les magasins bio pour trouver des couches écologiques, mais qui ne pouvez réprimer un soupçon de culpabilité à chaque fois que vous ouvrez votre poubelle à couches… Je viens de découvrir que les couches Pampers avaient obtenu la mention très bien au Öko-Test 2005 (un test de qualité écologique organisé par un magazine allemand). Comme les couches écolos jetables (évidemment, les lavables sont plus écolos que n’importe quelle jetable) !

Plus de détails sur ce site :

http://vivian.marrot.org/dossiers.php?page=sp_okotest_couches

(dessin trouvé sur http://www.planete-terra.fr/;328-20.html)